J'ai testé plusieurs fois l'expérience : une journée entière sans écran, volontaire, organisée et — je l'espérais — ressourçante. À chaque fois, j'en suis sortie plus calme, plus présente et étonnamment productive. Mais pour que cela fonctionne sans que mes responsabilités (travail, enfants, courses, rendez‑vous) ne s'effondrent, il faut un peu d'anticipation et quelques astuces pratiques. Voici comment j'organise mes journées zéro écran pour garder le fil sans stress.
Préparer la journée la veille
La clé, c'est la préparation. Le matin même, je suis encore trop tentée par l'écran. Alors la veille au soir je fais trois choses simples :
Cela réduit le besoin de vérifier ses mails ou messages au saut du lit pour "voir rapidement".
Définir des règles claires (et s'y tenir)
Avant de lancer ma journée, je pose quelques règles non négociables. Les miennes :
Ces règles peuvent évoluer selon votre situation : parents de jeunes enfants, soignants ou télétravailleurs auront des contraintes différentes. L'important est de définir à l'avance ce qui constitue une vraie "urgence".
Remplacer l'écran par des rituels concrets
Les premières minutes sans écran peuvent sembler vides. J'aime les remplir avec des rituels qui me reconnectent à l'essentiel :
Ces petites habitudes remplacent le réflexe du "je vais juste regarder" et donnent du rythme à la journée.
Organiser ses responsabilités sans écran
La peur principale : manquer quelque chose d'important. Voici les solutions que j'utilise selon les situations.
Si vous travaillez à distance
Pour moi, travailler sans écran toute la journée est rare, mais réserver une demi‑journée créative où l'ordi reste fermé change le rapport à l'écriture et à la réflexion.
Si vous avez des enfants
La transparence avec les enfants (selon leur âge) aide : expliquer pourquoi on s'éloigne des écrans et proposer un temps limité d'écran programmé pour les remplacer plus tard si besoin.
Boîte à outils pour une journée sans écran
Voici ce que je range dans ma "trousse" zéro écran :
Un planning type (matin, après‑midi, soir)
| Matin | Rituel sans écran (thé, carnet), promenade, tâches prioritaires non‑numériques |
| Après‑midi | Travail créatif sur papier, rendez‑vous, courses, atelier manuel |
| Soir | Dîner sans écran, lecture papier, préparation légère pour le lendemain |
Ce tableau est adaptable : la journée peut inclure une plage de 30–60 minutes d'écran nécessaire (pour un appel ou vérifier une information), encadrée et planifiée plutôt que subie.
Gérer les "faux" besoins d'écran
Souvent, on croit avoir besoin d'un écran par ennui ou habitude. Pour éviter la rechute :
Prévoir les imprévus
Une journée zéro écran n'est pas synonyme d'impréparation. J'ai toujours un plan d'urgence simple :
En adoptant ces mesures, l'absence d'écran devient un choix conscient et non une fuite qui génère du stress.
Les bienfaits que j'ai remarqués
Après plusieurs essais, voici ce que j'observe le plus souvent :
Ces bénéfices me motivent à programmer régulièrement de petites journées ou demi‑journées zéro écran. Elles ne doivent pas être parfaites, juste intentionnelles.
Si vous voulez, je peux partager une fiche imprimable avec ma checklist et mon planning type pour vous aider à préparer votre première journée sans écran — dites‑le moi et je la mets en page pour Estrouy.